En 2023 :

  • Plus de 270 personnes mobilisées lors de chaque atelier ou focus group dont 35% de femmes
  • 2 sessions focus group, un atelier multi-acteurs, un atelier témoignages, tous animés par chacune des 4 zones du projet
  • Un jardin scolaire créé à l’école de Malia Baga par l’Association de mères éducatrices
  • Une association créée à l’école Alnouha pour favoriser l’éducation des filles et l’apprentissage des petits métiers, l’association ayant déjà commencé à soutenir l’école
  • Sensibilisation mensuelle d’une matrone à Ngarangou sur l’allaitement maternel exclusif dans les quartiers autour de chez elle

 

Porté par IRC, chef de file du consortium, ADELAC veut contribuer à créer des conditions favorables pour le développement holistique des jeunes enfants de la naissance jusqu’à la fin du primaire dans la zone du Lac Tchad. ID est en charge de la mise en œuvre de l’AOC MS de manière transversale aux thématiques du projet (santé, éducation, éveil de l’enfant).

2023 aura été une année intense puisque deux sessions de focus group mais aussi un atelier multi-acteurs et un atelier témoignages ont été organisés sur chacune des 4 zones du projet : Bol urbain, Kangalom, ville installée sur un îlot du Lac, Ngarangou et Méléa qui accueillent des personnes déplacées à la suite des exactions de Boko Haram.

Ces réunions rassemblent à la fois des acteurs de l’éducation : enseignants, parents d’élèves, mamans, mais aussi de la santé : matrones (sages-femmes communautaires), agents de santé communautaires, sages-femmes et infirmiers, leaders traditionnels et religieux. ADELAC mobilise cette diversité de participants avec pour objectif commun de contribuer à ce que les jeunes puissent grandir dans un cadre plus sécurisé et favorable à leurs apprentissages et leur éveil.

S’appuyant sur leur envie d’agir, certains acteurs se sont particulièrement distingués en 2023. Un directeur d’école à Ngarangou organise depuis plus d’un an main tenant des groupes de lecture dans les quartiers pour les enfants du primaire afin de leur donner goût aux livres et améliorer leurs compétences en lecture.

À Kangalom, l’association de parents d’élèves et l’as sociation de mères éducatrices se sont mis ensemble pour construire un hangar abritant la cantine. Dans une zone marquée par l’insécurité, le déplacement des populations, l’éloignement des centres urbains, les populations démontrent qu’elles peuvent contribuer elles-mêmes à améliorer leur quotidien.